Message à caractère approximativement informatif
Glou glou plonc plonc
Glou glou plonc plonc
mardi 12 juillet 2011
Pantin, 12 juillet 2011, 19h07
Pour virer DSK de là, à la demande de Lola (car, personnellement, je n'ai rien contre DSK; je n'ai rien pour non plus, soit dit en passant. Au fond, je me moque de DSK).
J'ai décidé de célébrer Pantin, dans la mesure où, sans que j'en prenne tout à fait conscience, ce fut, tandis que vous voyagiez aux quatre coins du globe, ma petite expatriation à moi. Pendant deux ans, j'ai vécu dans cette partie méconnue de la terre (le 93) où il fait en gros le même temps qu'à Paris et où les gens parlent une langue assez proche du français (je tiens à préciser, histoire d'éviter tout procès en stigmatisation, que cette remarque vaut également pour pas mal d'autres parties méconnues de la terre, le 92 par exemple).
J'ai pris assez peu de photos de mon séjour. Je le regrette. Et, au fond, je n'ai pas d'anecdotes exotiques à raconter ce que, d'un côté, je regrette et, de l'autre, je ne regrette pas car cela m'évitera de vous ennuyer avec mes souvenirs de voyages lors des diners à venir : nul poncif à partager sur le choc de l'étrangeté, nul récit convenu sur les bizarreries des autochtones, nul péroraison terne sur les nuances qui existent d'une langue à l'autre. La familiarité de Pantin vous assure un convive exemplaire, attentif et bienveillant, face à toutes les histoires incroyables que vous ne manquerez pas de me ramener.
Pourtant, quitter Pantin me rend un peu triste. J'aimais, par exemple, cet immeuble abandonné et je suis fou de douleur à l'idée de ne plus profiter de la douceur du canal, de son rythme lent et de son murmure insensible. Il est probable, à cet égard, que j'embarque la machine à laver, de manière à calmer les accès de nostalgie qui ne manqueront pas d'arriver. Ce sera mon petit souvenir à moi, cette machine à laver : elle me consolera, le soir, quand je serai seul dans mon 3 pièces du 18e. Je la mettrai en marche et, insensiblement, à travers son ronron et son glouglou (et son plonc plonc), je me rappellerai ces deux années merveilleuses passées à l'étranger.
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C'est quoi ce 3 pièces?
RépondreSupprimerEt puis à Pantin il y aura Rice party tout les vendredis...
RépondreSupprimerUn 3 pièces, du côté de la rue Damrémont, en sous-location, pour par cher. J'ai une pièce en trop. Je ne sais pas quoi en faire. Pour la machine à laver, peut-être.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerTrès bien ça la rue Damrémont! Quelque chose comme 1 pièce pour toi, 1 pièce pour nous et 1 pièce pour Léo et Abel.
RépondreSupprimer(Lola suggérait tout un tas de trucs étranges. Après plusieurs heures de discussion tendue, j'ai fini par la convaincre de supprimer son message)
Oui mais la machine à laver ?
RépondreSupprimerRestera à Pantin, la machine. Il vaut mieux prévoir des séances de Baby sitting régulières - mettons une ou deux fois par semaine - avec promenade sur le canal et autour de cette friche que j'aime aussi beaucoup. Tout sera là intact, loin du 18 et du morose 3 pièces.
RépondreSupprimerPas sûr que la machine soit d'accord. Elle m'aime beaucoup. Hier encore, elle m'a dit "plonc plonc glou glou".
RépondreSupprimerLe plus simple serait de laisser Abel et Léonie à Pantin.
Que vous (la machine et toi) partagiez la meme chambre?
RépondreSupprimerElle ronfle.
RépondreSupprimerhttp://www.destinationsante.com/Il-elle-ronfle-trop-souvent.html
RépondreSupprimerTu t'étais renseigné pour Lola ? On pourrait à la limite les mettre toutes deux dans la même chambre et dormir ensemble, non ?
RépondreSupprimerLola fait "glou glou" aussi ? Et "plonc plonc"?
Martine La machine à laver ne change pas de place!je n'ai nul besoin de ses plonc plonc mais seulement de son plan de travail car j'ai fait
RépondreSupprimerun nouveau voyage pour m'imprégner de la cuisine de rue, un investissement dans la dînette de Taiwan en perspective des Rice- partie.
Madame Martine, je vous comprends tout à fait, croyez-le bien. Initialement, je voulais embarquer le frigo mais des amis italiens m'ont devancé sur le coup. Je me suis donc rabattu sur la bibliothèque mais des amis non italiens s'en étaient chargé. Idem pour les canapés, la table basse, la table de la cuisine etc. Pour faire court, il ne reste dans cet appartement que la machine à laver. Or, d'une part, j'ai vraiment un rapport affectif très fort avec cette machine à laver et, d'autre part, je refuse d'être le seul à quitter l'appartement les mains vides. J'aurais l'air de quoi ?
RépondreSupprimerDonc, je vous prie par avance de m'en excuser mais il faudra vous contenter des marches du petit escalier en bois pour votre plan de travail. Il en reste deux ce qui devrait être tout à fait suffisant.
Zyva comment tu vouvoies Tine-Mar là!
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