Message à caractère approximativement informatif
Glou glou plonc plonc

jeudi 31 décembre 2009

New York, 31/12/2009, 20h30

De Harlem à Coney Island
De l'Hudson River à Lower East Side
De Central Park à Ground Zero
Du 102e étage de l'Empire State Building au 3e sous-sol de Grand Central Station
Du Brooklyn Bridge à Greenwich Village
Du Chelsea Hotel au 48e étage du Mariott
De Time Square à Chinatown
De Taipei à Paris
De Bangkok à Pantin
K2L, Hellodelu, Marie & Co vous saluent bien et vous rejoignent- les derniers avec quelques heures de retard sur vous- en 2010!!

dimanche 27 décembre 2009

dans la salle de bain il y a


On manque à tous nos devoirs, mon p'tit Brice. Te laisser seul dans l'ignorance, sans rien te dire sur rien, vraiment on ne sait plus recevoir. Mais dans mes bonnes résolutions pour 2010 te faire découvrir une grande partie de toutes ces choses qui font notre quotidien. Et comme il faut bien commencer par quelque part, pour cette première leçon j'ai choisi la salle de bain. Ce n'est bien sur pas une liste exhaustive, mais une bonne base. Voilà ce que tu peux découvrir dans les salles de bains de chez nous. Excuse nous encore de t'avoir laissé comme ça et n'hésite pas à poser des questions c'est comme ça qu'on apprend

Paris, le 25/12/2009, journée


On m'a récemment présenté l'objet ci-dessus grossièrement figuré comme étant "une brosse à ongles" [brosa-ongl]. J'étais perplexe, bien que je doive admettre que, question brossage d'ongles, l'objet en question est plutôt efficace. J'ai donc profité des fêtes de fin d'année pour interroger un panel représentatif, à savoir ma famille.
Tout a commencé, en fait, quand j'ai découvert avec stupeur que la salle de bain familiale comportait une brosse à ongles (posée près du robinet, sur l'évier, un endroit où vous avez statistiquement le plus de chances d'en trouver). Je me suis rué dans la salle à manger et, brandissant l'objet, j'ai rugi en direction de ma mère qui se trouvait là : "Savais-tu qu'on utilisait cela pour se brosser les ongles ? Le savais-tu ?". Malgré mon visible désarroi, ma mère me répondit platement : "Oui, d'ailleurs cela s'appelle une brosse à ongles".
Mais j'avais mal posé la question, incorporant la réponse dans sa formulation (ce qui, d'une part, est une erreur d'enquêteur-sociologue débutant et, d'autre part, connaissant le plaisir que prend parfois ma mère à profiter de mon ingénuité, est une faute familiale rédhibitoire).
Je sollicitai donc ma petite soeur, Camille, prenant garde, cette fois, à ma question : "Dirais-tu", lui demandai-je, "que cet objet (j'indiquais alors la brosse à ongles) est a) une grande brosse à dents à deux mains b) une brosse à récurer c) une brosse à ongles (je me permis de rire d'un air dégagé à cette hypothèse, histoire de compliquer un peu l'affaire) ou d) une brosse à chien?". La réponse de ma soeur n'ayant pas été satisfaisante (elle me fit, grosso modo, la même que ma mère quoique moins poliment), je m'apprêtais à passer au reste de ma famille quand je m'aperçus que ma mère était justement en train d'en parler avec mon père, de ça et de la question de savoir si je tenais plus de la famille de mon père (son hypothèse) ou de la sienne (l'hypothèse de mon père). Il me sembla donc préférable d'arrêter là mon enquête, compte tenu de son caractère polémique (c'était Noël après tout).

J'ai depuis pris conscience que toute ma vie, j'avais, sans y faire attention, fréquenté de nombreuses brosses à ongles. Elles étaient là, dans chaque salle de bain de mon existence, choses discrètes et paisibles placées sur le bord de l'évier, non loin du robinet, parfois tout à côté du savon, cet autre objet mystérieux. Si on m'avait posé la question de leur usage, j'aurais certainement hésité entre "truc d'entretien"et "brosse à chien", dans la mesure où cela ne me concerne pas. Mais, précisément, personne ne m'a jamais posé une telle question. On peut ainsi passer une partie importante de sa vie auprès de choses sans jamais pour autant suspecter leur véritable richesse. Une dure mais nécessaire leçon de Noël. A méditer.

mercredi 16 décembre 2009

Paris, le 19/12/2009 vers midi ou minuit

De Marie, dont blogger.com refuse les textes (pour des raisons mystérieuses et informatiques).
Je cite donc, heureux messager d'une heureuse invitation :

"Une visio-fête, une cyber-party, un web-Noël, on se retrouve samedi entre ceux qui restent, ceux qui sont ailleurs et ceux qui s'apprêtent à partir... Pour ceux qui y seront matériellement, prévoir une petite contribution gastronomique et pourquoi pas un petit cadeau symbolique à troquer contre un autre tiré au hasard? Le point de rencontre mondial est localisé à Pantin, rue Pierre Brossolette. Reste à régler nos montres : midi ou minuit? Qu'en disent les décalés horaires?"

J'adore jouer au facteur (et j'adore la chanson de Moustaki éponyme). L'image est de moi.

mardi 15 décembre 2009

Mea Culpa!

Ah! Je ne suis qu’une fainéante et une frileuse! Désolée de vous avoir lâchement aban- donnés hier soir pour rester bien au chaud dans mon petit studio de banlieue.

Ceci dit, j’ai du boulot pour vous ! voici l’adresse de mon site internet : anneduprat.fr

Si vous avez 5 minutes, merci de le visiter et de me faire des commentaires constructifs ! (avez vous des difficultés à trouver les liens ? est-ce clair ? quelle est l’impression générale ?)

Voilà voilà !

Des bises à toutes et tous

Anne

dimanche 13 décembre 2009

Pause aérienne

Elevons le débat...

Toujours en sport et en élégance, offrez-vous 9 minutes de grâce, de magie, et de rêve...

Calez vous confortablement, branchez le son et ouvrez grand les yeux:



http://www.dailymotion.com/video/x80d6s_philippe-petit-traverse-le-world-tr_travel

vendredi 11 décembre 2009

Johannesburg, 11/07/2010, 20h30 (fin)

[Rappel des faits : On a dénoncé, grave, la menace que feraient peser mes pauvres posts de footeux sur l'idéal de mixité de ce blog. J'ai fait des efforts, aidé par Bastoon, pour partager le truc : lexique, vidéos et images. Insuffisant : j'ai mal mesuré le caractère profondément discriminatoire de valeurs telles que l'héroïsme, le panache, le sens du collectif, l'humour et l'ironie. Mea culpa. Je me rattrape : le chapitre final de l'épopée 2010 des Bleus sera écrit au féminin. Un geste galant, certes, mais nécessaire. Je n'ai qu'une prière : qu'on ne me dise plus que footeux rime avec odieux (ou affreux plouc de mes deux). Kiss à toutes les gazelles dans la place]


Les oiseaux gazouillent à Johannesburg. En Irlande, Robbie Keane déclare : « Notre place était en finale ». Mais oublions l’Irlande. 20h25 : l’équipe de France pénètre sur le terrain. Maillot bleu outremer, cintré, 100% cachemire, lavable en machine, griffé Princesse Tam-Tam. Sensation à l’entrée de Govou : maillot Stella Forest viscose, coupe droite, col tunisien surpiqué ton sur ton ! Ambiance tendue au sein des bleus. Titi refuse de passer la balle à Karim depuis qu’Anelka a révélé, dans une interview à Next, que Benzema trouvait le sous pull John Galliano de Titi « carrément été 08 ». Titi pardonnera-t-il jamais à Karim sa déloyauté? Entrée de l’équipe brésilienne (haut jaune moutarde J. Crew, lavandière Moschino), ovation pour Robinho (« Spéciale dédicace Ronaldo » : total look latex, low-boots Repetto découpées pour effet guêtres). L’arbitre appelle les capitaines. Fraternité et style, please. On lance la pièce. Engagement France. Henry (legging blanc shorté Queenie, taille élastique, top angora Pako Litto, bleu roi) et Lucio (top coton mimosa chevrons See U Soon, manches pattes boutonnées, cuissardes skaï turquoise Isabelle Toledo) se font la bise. Moue d’Anelka (ensemble dédié, Gucci feat. YSL, black satin). 23e minute, après débordement aile gauche, Ribéry (haut « Journée de la prévention » Conseil Général des Yvelines, short 90% laine « Z » kaki, Moonboots noir et or André) centre sur Henri qui remet de la tête pour Anelka au point de pénalty, entouré par quatre Brésiliens admirant le creative spirit de Frida Giannini alors que Benzema (Tee « La Victoire est en nous » Adidas, vintage 98, Shirt Adidas n°9 reprint 98, caleçon et chaussettes volés à Zizou) était démarqué à droite. Passements de jambes d’Anelka, tir, déviation de Julio César en corner. Grosse colère de Benzema. Corner tiré par Ribéry. Tête de Gourcuff (voir photo ci-dessous) et...


But ! Gourcuff commence à enlever son maillot. La tribune française entonne Joe Cocker. Gourcuff montre son nombril. « Baby, take off your coat, real slow » chantent les supporters. Gourcuff découvre son torse musclé. « Baby take off your shoes. I’ll help with your shoes » reprend le virage. Gourcuff, dans un rayon de lumière, dévoile son épaule droite. « Baby take off your dress » sussure le banc français. « Yes Yes Yes » murmure Domenech. Gourcuff est torse nu, son corps brille dans la lumière du soir. Le stade, Brésiliens et Français en chœur : « You can leave your hat on ». Oh Baby. France 1 Brésil 0. Pendant ce temps, Benzema boude au niveau du rond central tandis que Titi et Anelka se disputent non loin. Titi reparlera-t-il un jour à Karim ? Anelka propose à Titi « d’oublier le passé et d’aller de l’avant ». Refus définitif de Titi d’adresser la parole à « la grognasse ». 51e minute. Corner pour le Brésil, tiré par Lucio. Gallas (ensemble noir Armani) au marquage sur Robinho mais le total look latex du brésilien le rend insaisissable. Tête et but de Robinho. 1-1. Sur un une-deux avec Toulalan (tenue officielle), Anelka entre dans la surface (68e). A sa gauche, Benzema, démarqué. A sa droite, Henry démarqué itou, mains sur les hanches, sourcils froncés, regard inquisiteur. Anelka rend la balle à Toulalan. Fureur de Henry, émoi de Benzema. Las, Anelka demande à sortir. Remplacé par Gignac (polo Ralph Lauren, jogging blanc Reebok, bob Ricard). 75e, sur une ouverture de Gourcuff, Ribéry, à la limite du hors-jeu, parvient à prendre de vitesse la défense brésilienne et se retrouve seul face à Julio César. Crochet et but. Ribéry commence à enlever ses moonboots. Silence dans les tribunes. Il sifflote « You can leave your hat on » en jouant avec l’élastique de son shirt en laine. Intervention immédiate de l’arbitre et carton jaune. Applaudissements dans le stade. France 2 Brésil 1. Titi remarque que Ribéry, en termes de style, « c’est plus fort en paranormal que Paco Rabanne un jour d’éclipse ». Karim rit. Titi poursuit en soulignant que « Frankie fait très été 59 à Charleville Mézières ». Karim sourit. Regard attendri de Domenech. Titi demande à Karim s’il veut bien faire le prochain engagement avec lui. Larmes de Gallas. Embrassade générale, tandis que Ronaldinho (bustier Nina Ricci) égalise dans des cages vides. 2-2 (78e). Les Brésiliens proposent d’en rester là. Les Français acceptent de bon cœur. L’arbitre n’y voit pas d’inconvénient. Les supporters sont plus réservés mais promettent de ne pas faire d’histoire si Gourcuff enlève le bas. L’arbitre siffle donc la fin de la partie. Applaudissement universel. Le stade entonne « You can can leave your hat on ». Paix sur la terre. « Give me a reason to live ». Un arc-en-ciel, le chant des ibis et du petit colibri. Chevauchant une licorne multicolore, Karim et Titi disparaissent dans le lointain. Gourcuff enlève le bas. A reason to live.

moi aussi je veux jouer au blog


Merci! Sylvia pour l'invit! ceci est juste un test pour voir si j'arrive à publier... en prime une photo du week end dernier à Vienne ! (ça changera du foot!)

mercredi 9 décembre 2009

Johannesburg, 11/07/2010, 20h30 (suite)

[Rappel des faits : Ségolène et Raymond filent le parfait amour. Angela Merkel se détend sur les bords de la Vistule. Alors que la France sortait la Mannschaft, l'Italie se défaisait sans gloire de l'Espagne 0-0 , 5-3 tirs au but). Les Espagnols, auteurs d'un très grand Mondial, ont touché cinq fois les montants de Buffon et ont vu trois buts injustement refusés pour hors-jeu avant de s'incliner aux pénaltys (raté d'Iniesta, évidemment). Cela n'étonnera pas : qui pouvait croire une seconde que le beau jeu espagnol triompherait du pragmatisme italien? Le Dieu du foot n'a aucun goût. Les Bleus le savent bien]


7 juillet, demi-finale France-Italie : atmosphère lourde à Durban. Importante mobilisation policière. On apprend que Luciano Moggi a été engagé comme consultant par la squadra azzurra. « Fort de son expérience professionnelle et criminelle, Luciano Moggi jettera un regard avisé sur le déroulement de la partie et nous donnera la possibilité de repérer et de contrecarrer les pressions éventuellement exercées sur le corps arbitral, souverain et indépendant certes, ma non troppo tout de même » déclare Marcello Lippi. Domenech se dit scandalisé des insinuations de l’entraineur italien et assure « que la rencontre se déroulera dans un climat de fraternité entre deux formations qui se connaissent et se respectent ». L’équipe de France entre cependant sur le terrain au pas de l’oie, chaque joueur portant le numéro 9 et la boule à zéro. La réponse italienne ne se fait guère attendre : réunie en cercle au milieu du terrain, la squadra azzurra entame une partie de volley-ball en guise d’échauffement, provocation qui immédiatement pousse les Bleus à se lancer dans un concours de gamelles dans la surface de réparation. Initiative perspicace : 5e minute, Ribéry s’effondre dans la surface. Pénalty : combat de regards, Benzema s’élance, tente une panenka, arrêt ironique de Buffon (« tou mé prends pour oun counio, cretino ? »). Pleurs de Benzema consolé par Henry. 22e minute : Luca Toni s’effondre dans la surface. Pénalty. Combat de regards, Luca Toni s’élance, tir violent dans la lucarne droite, arrêt magistral de Lloris des deux mains, en fermant les yeux. 43e, Henry, Ribéry et Gourcuff s’effondrent dans la surface. Après un rapide calcul de probabilité, l’arbitre accorde le penalty. Combat de regards, Benzema s’élance, tente une panenka, arrêt fastoche de Buffon (« ma, tou rigoles ou quoi ? »). Larmes de Benzema consolé par Govou. 51e, Gattuso s’effondre dans la surface. L’arbitre jette un regard perplexe à Gattuso et lui demande de se relever. 60e, Ribéry s’effondre à l’entrée de la surface, roule en hurlant à la mort jusqu’au poteau droit contre lequel il se cogne violemment la tête. Bout de cervelles dans la tribune nord et applaudissements nourris sur le banc italien. Pénalty accordé par compassion et pour l’effort d’originalité par l’arbitre. Combats de regards, Benzema s’élance, tente une panenka, arrêt agacé de Buffon (« Tou veux ma main sur la gueule ou què? »). Pleurs de Benzema, engueulé par Gallas. 75e, Gattuso s’effondre dans la surface, galipette arrière, triple salto vrillé, « Ah Mama, tou m’a toué ! », incrustation finale dans le panneau Gillette derrière les cages. L’arbitre lui demande d’arrêter de déconner et lui demande de se relever. Henry lui demande quant à lui d’éviter à l’avenir les pubs Gillette, qu’il vise plutôt les panneaux Louis Vuitton. Indignation de Gourcuff. Luciano Moggi suggère à Marcello Lippi de plutôt confier les chutes dans la surface à Pirlo, Gattuso n’étant a priori pas très crédible. 0-0 à la fin du temps réglementaire. Prolongations au cours desquelles il apparaît assez vite que l’arbitre ne sifflera plus la moindre faute et surtout pas dans la surface de réparation, donnant libre cours aux tacles les plus limite des défenseurs des deux équipes. Le jeu se concentre donc prudemment au milieu de terrain, chaque joueur se débarrassant au plus vite du ballon. Cependant, nombreux combats de regards et jolies joutes verbales (Grosso, grand vainqueur : « La mama de Aulas, elle est toullemente grosse qu’il y a oun décalage horaire entre ses duo fesses » Indignation de l'équipe de France, hormis Toulalan qui ricane et Ribéry qui ne comprend pas). Tirs au but. Lloris arrête les cinq premiers tirs italiens de l’auriculaire gauche en sifflotant le Rigoletto de Verdi. Les Français manquent leurs quatre premiers tirs en tentant des panenkas que Buffon, excédé, arrête sans difficulté. Benzema s’avance. Buffon, à bout, semble le mettre en garde. Benzema recule de quelques pas. Buffon lui jette un regard suppliant. Benzema s’élance. Panenka et coup de boule de Buffon sur Benzema ( « Mama mia, troppo é troppo !!») tandis que la balle file au but. La France est en finale. Lucciano Moggi estime que même le déficit intérieur italien n'aurait pas suffi à arranger un match pareil ("sol il Papa peut expliqaré oun trouc comme ça"). Foule sur les Champs avec Ségolène en DJ. Manifestation à Dublin. L'Allemagne s'intéresse à l'Ukraine. A l’issue du match, Domenech déclare : « Michion accomplishède ».

mardi 8 décembre 2009

Johannesburg, 11/07/2010, 20h30 (ndt)

Afin de soutenir les efforts manifestes de CQR de rendre son compte-rendu de l’épopée des bleus 2010 accessible au plus grand nombre et après sa sobre approbation, je me permets juste d’apporter quelques rapides explications sur des termes ou concepts employés par l’auteur, explications qui, je l’espère, éclaireront nos lecteurs les plus pointilleux :


Roulette

Hat trick (montez le son)

Mawashi-Geri

Harald Schumacher

Panenka

Ségolène Royal

Ballons


lundi 7 décembre 2009

Johannesburg, 11/07/2010, 20h30 (suite)

[Rappel des faits : avec la planète foot sur le dos suite à sa qualification litigieuse face à l'Irlande, la France poursuit son chemin en éliminant consécutivement l'hôte (et bisounours) de la compétition -- l'Afrique du Sud -- et l'un des favoris -- l'Argentine --, dans le mépris le plus absolu du fair-play et des règles footballistiques les plus élémentaires. L'indignation est mondiale mais le jeu des Bleus a enfin du caractère]

3 juillet : quart de finale France – Allemagne : ambiance tendue au Cap ; stade entièrement aux couleurs de la Mannschaft. Marseillaise copieusement sifflée. 23e minute, sur un contre-éclair, Benzema pénètre seul dans la surface balle au pied, sortie de Lehmann, mauvais contrôle de Benzema, le ballon file vers Lehmann qui se penche pour s’en saisir, Benzema s’élève, mawashirigi de Benzema sur Lehmann qui s’écroule, tandis que le ballon termine sa trajectoire au fond des filets. 1-0 France. Sortie sur civière de Lehmann, remplacé par René Adler. Dans les tribunes, applaudissements nourris de Harald Schumacher. 45e minute, Gourcuff à l’entrée de la surface, mawashirigi de Henry sur Adler, tir de Gourcuff, but. 2-0 France.

[ Comme certains membres non strictement masculins du blog se sont plaints, regrettant l'hermétisme de termes tels que "mawashirigi", "roulette" ou "ballon", ce petit dessin explicatif. En jaune, les Allemands et en bleu, les Bleus.]


Entrée de Manuel Neuer à la place d’Alder, sorti sur civière. 65e, corner, mawashirigi de Gallas sur Neuer, Henry s’écroule à l’entrée de la surface tandis qu’au même moment, au premier poteau Escudé se plaint d’un tirage de maillot (contestable) et que Govou, isolé, s’effondre en se tenant le visage au niveau du rond central. Penalty. L’équipe d’Allemagne, occupée autour de Manuel Neuer pour le protéger des coups de Gallas qui s’acharnait sur le gardien à terre, exprime son incompréhension en découvrant Henry au niveau du point de penalty, balle à la main (« Was ?»). Sourire en coin de Henry et sortie de Manuel Neuer, abandonné inanimé derrière les cages et rapidement rejoint par Gallas, armé d’un des poteaux de corner. Lukas Podolski remplace Neuer dans les buts pour le penalty. Panenka d’Henry tandis que Podolski essaie de mettre ses gants. Sourire et 3-0 France. La fin de la partie se déroule dans un climat délétère. La France accumule les tirs lointains (buts de Gignac 75e, Anelka 77e, Lloris 82e et 88e) profitant de la présence de Podolski dans les cages lequel finit, sous la pression de ses coéquipiers, par céder les gants à Miroslav Klose, sans plus de réussite (hat trick de Lloris 90e). 8-0 France, score final. L’Allemagne ne demande pas l’arbitrage vidéo mais envahit la Pologne deux jours plus tard (pour évacuer). Libération de Maradona le 6 juillet. A l’issue du match, Raymond Domenech demande sa main à Ségolène Royal.

dimanche 6 décembre 2009

Johannesburg, 11/07/2010, 20h30


Tirage au sort de la coupe du monde. Sur la lancée de leur qualification contre l'Irlande, les Bleus enchaînent.

Tour préliminaire : 11 juin, France - Uruguay : 25e minute, sur la première offensive uruguayenne, Henry démonte le tibia de Marcelo Romero, plaie ouverte. Pas de carton. Furlan et Dario Silva se jettent sur Henry qui reste de marbre, un léger sourire au coin des lèvres. Quelques claques et double expulsion pour la Celeste. But de Toulalan (30e) et de Henry sur pénalty (53e, accordé après un tirage de maillot contestable sur Gallas). L’Uruguay demande la mise en place de l’arbitrage vidéo. Ségolène Royal demande pardon à l’Uruguay. 17 juin, défaite de la France 3-0 contre le Mexique. 22 juin, match décisif pour la deuxième place contre l’Afrique du Sud (qui a, de son côté, battu un Uruguay déprimé et handicapé par l’absence de Furlan). A la 75e minute, après un cafouillage sur corner, un Govou opportuniste dissimule le ballon sous son maillot et franchit la ligne de but. 1-0, score final. Les Bleus en huitièmes. L’Afrique du Sud demande la mise en place de l’arbitrage vidéo. Emeutes à Soweto. Ségolène Royal demande pardon à l’Afrique du Sud. Raymond Domenech déclare : « Laissez-moi savourer ».

1/8e de final : France / Argentine. 5e minute, après un petit pont sur Gourcuff et une double-roulette qui met Gallas dans le vent, Messi pénètre dans la surface. Ciseaux d’Escudé (jambe droite) et tacle en retard de Gallas (genou gauche). Messi s’effondre. Civière. L’arbitre ne siffle rien. Maradona se rue sur le terrain et mawashirigise l’arbitre. Expulsion. Il est escorté jusqu’au vestiaire par Carlos Tevez et Gabrielle Heinze. Tandis que l’équipe d’Argentine entoure l’arbitre, Anelka remonte discrètement le terrain, passe à Gignac, qui marque. 1-0 France. 60e minute, Riquelme réduit la marque d’une volée du gauche à 45 mètres. 1-1. 89e minute, sur un centre de Sagna, Henry s’élève et marque. Les joueurs argentins crient à la main (le ralenti montrera qu’il s’agit en fait de l’avant-bras). L’arbitre valide le but. Maradona jaillit des vestiaires poursuivi par Tevez, Heinze et deux policiers sud-africains, file jusqu’à l’arbitre et l'assomme d'un coup de boule rageur. Victoire de la France 2-1. La Fédération argentine demande la mise en place de l’arbitrage vidéo, l’extradition de Gallas, Henry et Escudé, l’excommunication de l’arbitre et la libération immédiate de Maradona, enfermé à la prison de Robben-Island. Raymond Domenech déclare : « Nous irons en finale ». Ségolène Royal demande pardon à Maradona.

(A suivre)

mardi 1 décembre 2009

Paris, le 30/11/2009 vers République, autour de midi



Quelqu'un aurait-il vu un billet de 50 euros de couleur orange et de taille moyenne ?
Nous nous sommes perdus de vue vers 12h30, entre le boulevard Saint-Martin et le boulevard Magenta, à République, peut-être sur la rue Boulanger.
Je venais de le rencontrer et il m'avait bien plu. Nos premiers rapports ont été très agréables, si bien que je le glissai illico dans ma poche. Notre séparation me laisse très abattu.

Si vous l'apercevez, merci de me contacter au plus vite. L'argent n'ayant pas de frontière, cette requête s'adresse également à nos amis expatriés.