Message à caractère approximativement informatif
Glou glou plonc plonc

samedi 11 décembre 2010

Bonjour ABEL

Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre en un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir,
Si tu peux être amant sans être fou d’amour ;
Si tu peux être fort sans cesser d’être tendre
Et , te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre ;

Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
Sans mentir toi-même d’un mot ;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les Rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frères,
Sans qu’aucun d’eux soit tout pour toi ;

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur
Rêver, sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser, sans n’être qu’un penseur ;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent,
Si tu peux être bon, si tu sais être sage,
Sans être moral ni pédant ;

Si tu peux rencontrer triomphe après défaite
Et recevoir ces deux menteurs d’un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront ;
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,

Tu seras un Homme, mon fils.

Rudyard KIPLING

mardi 23 novembre 2010

En attendant Godot


Celle qui n'arrive pas à partir...

Et celui qui arrive!

lundi 4 octobre 2010

LoLA


祝你生日快乐!
zhù nǐ shēngrìkuàilè *
Joyeux anniversaire !

祝你生日快乐!
zhù nǐ shēngrìkuàilè
Joyeux anniversaire !

祝你幸福祝你健康
zhù nǐ xìngfú zhù nǐ jiànkāng
Bonheur et santé

祝你前途光明
zhù nǐ qiántú guāngmíng
Un avenir lumineux

祝你生日快乐!
zhù nǐ shēngrìkuàilè
Joyeux anniversaire !

祝你生日快乐!
zhù nǐ shēngrìkuàilè
Joyeux anniversaire !

祝你幸福祝你健康
zhù nǐ xìngfú zhù nǐ jiànkāng
Bonheur et santé

有个温暖家庭
yǒu gè wēnnuǎn jiātíng
Un foyer agréable

Happy birthday to you !
Happy birthday to you !
Happy birthday, Happy birthday !
Happy birthday to you !

jeudi 30 septembre 2010

Youpi !


En rentrant d’une petite course ce matin, j’ai croisé le facteur .
« Mademoiselle, j’ai un recommandé pour vous, probablement un diplôme ! « Il a l’air tout heureux le facteur de me remettre ce pli. Ah oui un diplôme, j’avais déjà oublié.
Le facteur ne résiste pas , :
- Alors c’est quoi ? un bac ? un BTS ?
- Non, c’est modestement un CAP
- -Mais de quoi ?
- Cuisine
- Ah vous êtes cuisinière, quel formidable savoir ! Bravo toutes mes félicitations. Ca fait plaisir , de remettre ce genre de courrier .
- Ah oui. Merci , mais c’est pas grand chose . Oh et puis quand même youpi c’est con mais youpi !

Et sur sa bicyclette chargé mille nouvelles le voilà reparti.
Tout heureux de la bonne nouvelle annoncé . Et voilà une belle journée qui commence. Youpi !

mercredi 29 septembre 2010

bravo Brice


ne vous méprenez pas ce n'est pas Sylvia qui a choisi l'image ci-dessus , mais bien Marie .
Oui Marie, Marie Jacob , elle a choisi comme fond d'écran de son I phone cette image précisément celle là ? Et pourquoi Marie a choisi ça ? demandez donc à Brice. Vraiment bravo Brice

dimanche 26 septembre 2010

en attendant



Bien longtemps que je n’ai pas écrit ni aux uns ni autres, ni même ici.
Brice m’a souvent prié de le faire. Tout d’abord pour son anniversaire , il aurait souhaité Brice avoir un p’tit mot , un signe de quelqu’un ici sur le blog .
Je m’étais promis de m’atteler à la tâche . De faire quelque chose de bien, un mot d’esprit, sensible, joli, intelligent voir même touchant. Un truc du type Lagavulin, mais titré Buckler .
Il y avait déjà eu avant, l’anniversaire de Anne, passé sous silence ensuite celui de K le K de K2L rien non plus . Enfin Brice, la demande est explicite, « fais quelque chose, dis un truc, même une connerie, un tout petit truc « ça n’aurait pas dû me coûter grand chose , pourtant rien.
Les mois ont passé, des messages à caractère informatifs, et autres messages aussi. J’ai cherché pendant des jours ce que pouvait signifier Lagavulin. Sans vouloir me rabaisser à regarder dans wikipedia.J’ai voulu répondre, mais il n’y avait rien à dire. C’était juste agréable comme une gorgé d’un délicieux whisky .
Alors j’ai voulu moi aussi écrire aux uns aux autres. A ceux qui sont loin , et à ceux plus près . Si j’avais pu , j’ aurai écrit combien, nos dîners me manquent, qu’un pot au feu serait bien venu , ou un foot du dimanche matin suivi du marché , qu’on irait volontiers boire des coups à la fauvette ou même aux folies . Un dîner chez Ivan & Julie, les plateaux de fromages de la rue Lepic. Mais je n’ai pas su non plus. Il me semble qu’écrire ne peut pas servir à cultiver la nostalgie. Donc je ne cultive pas.
Alors je devrais écrire juste pour dire, juste pour raconter, pour rire . Un truc simple, ne pas m’embarrasser de tous mes vieux complexes , non pas de nostalgie juste le besoin d’entretenir le lien .
Mais là il aurait fallu que je raconte. Alors je raconte, ici maintenant.
Une année formidable, j’ai fait un merveilleux voyage qui a changé radicalement ma vie. Une école de cuisine qui m’a tout appris, aujourd’hui je suis maître de ma petite cuisine.Mon restaurant fonctionne du feu de dieu. Mon ami et moi sommes heureux, les enfants grandissent. Le dimanche c’est grasse mat pour toute la maisonnette , à onze heure ça sent bon le café. Les abeilles butinent.
On a des projets fabuleux pour les vacances, d’autres pour notre avenir. Mardi, Jean-Pierre et Fanny viennent dîner et ce week-end on part en Normandie chez les Thébault. Avec tout ça je suis un peu débordée, mais bientôt j’aurai une dizaine de jours de vacances , ce qui me permettra de me reposer chez les parents de X .
Mais X n’existe pas, le restaurant non plus, je ne suis maître de rien. Et il pleut sûrement en Normandie.
Je ne suis absolument pas débordée et en conséquence ne prévois pas de repos chez les parents de X.
Je n’ai pas de fabuleux projet, n’y même de projet tout court .
Mon voyage était formidable, mais je ne sais pas ce qu’il en reste. Je n’ai pas vraiment su retenir ce que l’école m’a appris.
Je ne suis pas vraiment heureuse, mais je ne suis pas malheureuse non plus. Le dimanche ça sent bon le café et les autres jours aussi. Je n’ai pas de vrai problème, ni aucune solution.
Je voudrais des réponses, je n’ai pas de question. Alors dans ces conditions, écrire, c’est être un peu prolixe.
J'ai cherché, un truc à dire, mais je ne sais pas quoi. Peut-être que bon anniversaire, Anne, Karim, Brice aurait pu suffire. Probablement pas.

Mets un truc, n’importe quoi, un dessin, une recette, une blague ce que tu veux mais dis quelque chose sur le blog. Ça devient pathétique, tu es là, à le regarder, tourner autour comme une vierge effarouchée. Attendre le bon moment, comme d’autres attendent Godot .
Alors au cas où le bon moment n’arrive pas. Je mets des mots. Ceux que je peux au moment où je les mets. La bise

lundi 13 septembre 2010

A la tienne Etienne!

- P... Karim qu'est-ce tu fous il est trois heures?!
- Ouais attends j'écris un message
- Mais baisse la musique, y a Léonie qui dort!
- Vas-y! la mémoire et la mer quoi! C'est sacré (hé hé...), les potes aussi c'est sacré, et la fauvette aussi, et le comptoir aussi!
- Han! mais tu pues la vieille barrique! Va te laver les dents!
- tss ouais ouais ça va... Hé! Tu me diras, j'risque pas de me cogner dans les meubles, y'en a plus! Même pas un petit canapé pour se vautrer, tss
- Chhhhhhuteuh!
- pff, savent pas s'amuser ici! Viouu! qu'est-ce que j'tiens!! Allez, encore un an.

jeudi 19 août 2010

samedi 10 juillet 2010

Appel à contributions / Call for Paper

Chers tous,

J'aurais besoin dans les plus brefs délais de témoignages, photos, ou vidéos (si possible, par pitié, vidéos) impliquant M. Karim Sacré. Votre contribution devra s'articuler autour du thème "calomnie et autres vieux dossiers".
Exemple d'approches possibles :
- M. Sacré, ivre, au bras d'un travesti brésilien (non nécessairement footballeur).
- M. Sacré dans un cortège de Chasse, Pêche et tradition.
- Document prouvant l'implication de M. Sacré dans la débâcle de l'équipe de France.
- Enregistrement sonore d'une discussion au cours de laquelle M. Sacré aurait soutenu une ineptie, par exemple, je dis ça au hasard, que Poussin était un peintre cubiste du 18e siècle.
- Toute vidéo de jeunesse, un peu bafouillante, un tantinet morale, belle dans sa naïveté quoique maladroite mais d'une maladresse dont on ne saurait, sans une terrible mauvaise foi et une absence totale de scrupules, faire un argument de dénigrement.

Merci d'adresser vos contributions, au plus vite, à btabelin@ucla.edu.

vendredi 9 juillet 2010

coupe du monde de natation



Hein c'est pas la coupe du monde de natation ? Non parce que moi j'ai du rater quelques étapes. Et je me voyais déjà en haut de l'affiche, Course poursuite avec Laure elle dans le grand bain, moi dans le petit. J'étais évidement donnée gagnante dans mon p'tit pull marine tout déchiré aux coudes qu'j'ai pas voulue recoudre et puis boum ! j'ai bu la tasse tchin tchin .
C'est mon petit coté Béné, dés qu'il faut boire un coup toujours là ! Sauf que Béné elle elle sait que le demi citron c'est bien meilleur que le chlore.
Non franchement la natation c'est nul Marie arête ! Moi aussi je veux faire du foot.
Et pas Domenech ni présidente j'ai entendue dire que eux aussi ont bu la tasse.
Allez la bise j'ai plus que les cheveux à sécher .

mercredi 7 juillet 2010

Happy Julie?

Buena novela..
















Bien pensé à vous !!!



jeudi 10 juin 2010

Guili Guili Gala



à ceux qui restent

sur leur faim

aux affamés,

aux désoeuvrés,

aux précaires

du Pré carré.


Ne serait-ce pas quelques stars du showbiz égarées sur une grève paradisiaque ? Un Lizarazu qui trompe son ex-spice girl avec Catherine Zeta-Jones ? Bruno Putzulu qui donne la tirade à Elodie Bouchez ? Le scooooooop !

Voyons épargnez-nous ces vulgarités. Zoomons un peu. Mais…




Mais oui. C’est bien eux. Enfin des nouvelles de notre cher Vice-Consul et de sa charmante ambassadrice. Que peuvent-il donc bien lire de si austère sur cette aire de repos tropicale ? Il n’y a pas doute, les charges diplomatiques sont si pesantes qu’elles affectent même la villégiature des dignitaires de la patrie. Ceux-ci, indifférents aux objectifs rapaces de paparazzi immoraux, loin de la curée immonde qui animent la Capitale, loin des corruptions de hauts-rangs, sourds aux tentatives d’insurrection, aux émeutes avortées, aux scandales politico-financiers, sont entièrement dévoués à la noble représentation de la nation expatriée. Les épidémies ont beau se répandre, les catastrophes climatiques, les crises économiques, rien n’entachera la gravité flegmatique qui attache le diplomate à sa fonction. Ne doit-il pas engloutir quelques soient les caprices du temps et les aigreurs d’estomacs, la kyrielle indigestes des appéritifs commémoratifs ? Ne doit-il pas se réjouir publiquement à l’unisson devant les scores douteux des équipes de ballons en compétition pour le tromphée mondial et ce malgré les chances improbables de victoire ? Soutenir les siens dans la défaite ou s’enthousiasmer avec modestie dans la victoire ? Accompagner chaque projection de ballons dans les filets par une enfilade de petits fours détrempés au champagne ? Diantre quelle condition pénible ! Là est la vraie compétition ! Dire qu’ils peuvent faire des envieux ! Les inconscients ! Ne savent-ils le sacerdoce impossible qu’il faut endurer, ces missionnaires de bon aloi qui croient servir une cause divine lors qu’il n’existe que l’unique loi du lombric ! Que ne prennent-ils conscience de l’inflexibilité morale qu’exige l’administration d’élite, ces humanitaires hautains qui prétendent soulager le monde de ses plaies alors même qu’ils vont là, les entretenir en puisant à l’aventure. Passons. Sourions. La plèbe à ses raisons qu’il faut savoir écouter avec bienveillance même lorsque sa voix s’élève comme une menace étourdissante.


Guili guili…. Goooooal !

Un reporter borderline.

mardi 11 mai 2010

Curyrouge







PETITE BOUFFE THAÏ JEUDI SOIR AU TRIANON A BELLEVILLE.
LES LECTEURS DE CE BLOG SONT INVITES; (CONFIRMATION OBLIGATOIRE POUR LES OUTRE-ATLANTIQUE, OUTRE-PACIFIQUE, BREF, POUR TOUTES LES OUTRES).
CUISTOTS : SEB ET SEB.
AU MENU : BOUILLON DE CHIANG MAI, CREVETTES ET MANGUE VERTE A LA MODE DE CHEZ NOUS, CURY ROUGE POULET COMME ON EN VOIT RAREMENT, FRUITS LOINTAINS.
RIEN QU'A LA PHOTO, FAUT VENIR...
(Marie, je te garde une crevette...)

Bises aux expats'
A jeudi pour les autres.

vendredi 7 mai 2010

Pantin, 7/05/2010 21h23 tapantes


Bon, pour changer de sujet (et renouveler un peu ce blog), demain soir, il y a une forme de truc organisé par un ami dans le 18e, rue Ravignan, "Chez Camille" (c'est le nom du bar, je ne connais pas Camille). A partir de 20h. J'ai compris "Orchestre, truc de fou, Afrique, filles dénudées, nevada, Poker, Séville, Hopital, Pour défendre l'Education nationale en danger, Isaac, Claude Simon, exposition de dessins, bière, whisky". J'ai dû mal comprendre quelque part car "Chez Camille", c'est riquiqui (Karim et Lola confirmeront). Bref, ça pourrait être une idée de samedi soir sur la terre (K. Brel).

Guili, Guili, Guili, Guili.
Je disais quoi ? Ah oui.

Et bien, non. Je ne me rappelle plus.
Zut.

vendredi 30 avril 2010

Bougies fever



Chère petite Léonie,

Little baby,

Guili guili.

birthday happy,

Il ne t’aura pas échappé qu’il y a 2 bougies sur ton gâteau. L’une qui désigne l’année, l’autre le mois. Laisse-moi t’enseigner quelques petits secrets. Le premier c’est que certaines traditions que d’aucuns trouvent un peu ridicules ont instauré l’année, comme unité de mesure de l’âge anniversaire et ont fait de la bougie un symbole de cette unité. Mais comme dans tout système métrique, il y a des grandes unités et des petites unités. Grande bougie, l’année, petite bougie le mois, très petite bougie le jour, très grande bougie, la décennie. Il y a bien des unités plus grandes, mais la durée de la vie humaine… enfin je ne développe pas, tu n’es qu’à l’aube d’une série de petites tracasseries qu’on nomme l’existence et que tu auras bien le temps de découvrir par toi-même : il y a des secrets qu’il vaut mieux laisser dans l’ombre.

Birthday happy

Chère petite Léonie,

Little baby,

Guili guili.

Laisse-moi quand même te raconter une petite histoire de bougie…

La bougie ne symbolise pas seulement une unité métrique. C’est aussi un totem en l’honneur du démon du démarrage. Chaque fois qu’Eole souffle une brise à déraciner un vénérable banian, à clouer un coucou au sol, à faire plier les décisions les plus fermes scellées dans les carnets les plus secrets, à glacer d’effroi l’ardeur de tes futurs prétendants, alors intervient Léo, le démon de la bougie, un principe contraire d’Eole si tu veux. (Ne va pas croire que c’est ton homonyme, le nom complet latin c’est Léopoldus Bulgus. Mais pour aller plus vite, on use d’un diminutif). C’est le roi du démarrage, sans lequel rien ne se passe, tout reste figé sur place, toute mécanique grippée, toute bougie impossible à allumer.

Werther qui devait assister à la fête anniversaire d’Esther et lui offrir gâteau et cadeau, s’était rendu chez Madame Kado dans l’espoir de trouver un présent à la hauteur du sentiment qui animait son petit cœur d’enfant d'un siècle dépassé. Il allait du même coup déclarer sa flamme à celle qui l’obsédait jour et nuit. Mais Eole provoquait un temps d’ère de pré-glaciation. La petite Chevrolet majorette de Werther attendait en chevrotant sur le parking de Madame Kado. Au moment de démarrer, il y eut comme un problème d’allumage. La majorette n’en pouvait plus. Werther ne savait pas quoi faire. C’était terrible, il allait rater la fête d’Esther. Il fallait faire appel au démon de la bougie, mais comment le contacter ? Il entendit ronfler à proximité. A côté de la petite Chevrolet se trouvaient un pousse-pousse, un carrosse, une auto tamponneuse et un side-car. Il eut l’idée de demander de l’aide. Il appela, il cria, il hurla. Au bout d’un long moment, un grand blondin sortit sa tête du carrosse et se fit connaître sous le titre de petit prince du Parking.

Birthday happy

Chère petite Léonie,

Little baby,

Guili guili.

Le petit prince du Parking pouvait faire beaucoup de choses mais rien dans l’immédiat pour la Chevrolet. Après un diagnostic circonstancié du micro bolide, il proposa une solution qui parut séduisante au premier abord à Werther : le petit prince du Parking avait une amie écrevisse spécialisée dans l’allumage des bougies. L’allumeuse était non seulement d’un rouge séducteur mais exhibait par tous les temps d’adorables petites pinces crocodile capables de rallumer les carrosseries les plus rouillées. Mais attention ! Elle travaillait, comme d’autres de ses consoeurs, pour un homard retors avec lequel il fallait prendre des pincettes. Le prince, hors de sa juridiction, ne pouvait guère qu’entreprendre des négociations incertaines. Ils prirent la route de la mare du Homard. Le blondin fit ce qu’il put et usa de sa plus belle rhétorique, mais le crustacé, insensible aux fines fleurs du prétoire, joua les fier-à-bras, ne voulut rien savoir et sortit une pétoire. Il s’inclinèrent et quittèrent les lieux en crabe sous la menace d’un mauvais coup. Que faire ?

Birthday happy

Chère petite Léonie,

Little baby,

Guili guili.

Je suis sûr que tu as deviné. Il fallait être plus malin, fomenter une petite révolte et renverser le tyran. Fort bien, mais comment s’y prendre ? Le prince consulta alors un vieux stratège, le général Da Sylvia, une fine lame autant qu’un fin gourmet. Celui-ci leur promis de leur trouver une solution, à une condition. Laquelle ? Qu’on lui réservât le Homard. On promit. Le général leur soumit l’idée suivante : les êtres vivants sont ainsi faits qu’ils sont dociles quand ils ont le ventre plein. Ils coupèrent alors les vivres de la mare aux Homard. Le résultat ne tarda pas à se faire sentir. La cour fut mécontente. Les petites pinces et les seconds couteaux aussi. Le tyran fut renversé. Le petit prince, Werther et le Général en profitèrent. L’écrevisse à eux se rallia et il capturèrent le Homard. Le Général, pas « triste food » pour un sou, dégaina une lame digne des sabres du Japon et fendit en deux le tyran pour le préparer à l’Armoricaine. Un banquet royal fut organisé, pendant que l’écrevisse aux pinces crocodile mettait ses compétences au service de Werther. La Majorette démarra en fanfare et Werther roula comme un fou gueux aux trousses de ses puces. Mais pendant toute cette aventure malheureusement, le temps s’était écoulé.

Birthday happy

Chère petite Léonie,

Little baby,

Guili guili.

Werther ne rejoignit Esther qu’un mois après l’échéance anniversaire. La divine ne fit pas de manière, c’était justement l’anniversaire de ses un an et un mois. Werther, de joie, déboulonna une bougie de sa Chevrolet et la planta sur le gâteau. Et voilà comment Werther travestit, selon les péripéties et l’air du temps, les fêtes les plus sacrées. Personne n’en prit ombrage. Ni les totems, ni les tatas, ni les tontons, ni les poteaux, ni Esther qui dégusta et déballa une histoire extravagante de bougie d’allumage anniversaire.

Birthday happy

Chère petite Léonie,

Little baby,

guili guili.

I.

Tu pourras faire la fine bouche - et je comprendrai - devant la pauvreté de l'illustration de ce conte aux deux bougies. Qui sait si une illustratrice haut-perchée ne pourrait pas arranger ça.


mardi 27 avril 2010

Et donc…


qui serait motivé pour un week end inauguration de la nouvelle chambre de la Joussetière ?

Au choix deux dates vous sont proposées :

Les 29-30 mai

Ou

Les 5-6 juin

Au programme :

ni travaux, ni peinture, ni plâtre, ni lambris mais plutôt ...

barbecue, chaise longue, farniente, badminton (si Marie veut bien nous prêter les raquettes), ballade dans le parc naturel du Perche…

mardi 20 avril 2010

La critique est aisée…


Mon site internet a été légèrement amélioré ( anneduprat.fr ). J’ai notamment suivi les conseils de Brice (merci Brice !) et j’ai utilisé la lampe pour un mini-mode d’emploi. De plus, j’ai rajouté Morgause dans les publications (le livre rouge) et changé 2 illustrations dans la galerie.
Donc pour ceux qui ont le temps de faire un tour sur ce site, vos commentaires et remarques constructives sont les bienvenus ! Merci pour votre aide !

jeudi 15 avril 2010

la carte ?


Bon pour passer à autre chose.
Imaginez un restaurant en bord de Seine juste une terrasse posée là devant l'eau.
Pour boire une bière il faut manger quelque chose.
Un endroit qui à des allures de vacances parisiennes, soleil & farniente on l'espère sont au rendez vous.
Une serveuse aux jolies jambes (indispensables), vous tend la carte.
Votre réaction immédiate est :
1) On se casse, rien ne fait envie
2, j'ai envie de tout, je ne sais pas quoi prendre
3) Une envie précise, de toute façon y que ça qui fait envie
4) tu prends ça et moi ça et on se fait goûter
5) euh ,je sais pas quoi dire
6) C'est simple est séduisant
7) C'est vraiment pas original, moi quand je vais au resto c'est pour manger ce que je ne fais pas à la maison !
etc, etc

lundi 12 avril 2010

message à caractère informatif


Il faut vraiment que j'apprenne à me taire quand j'ai rien à dire. Mais je prends un tel plaisir à être bête que bon !

samedi 3 avril 2010

Los Angeles, 3/04/2010, 12h27


Hagarde, elle sortit de la salle des ventes
Froissant quelques billets, dedans ses mains tremblantes

Accepter qu'il y a une scène passée, sans véritable langage, musicale peut-être -- toute en émotions rentrées. Elle sourd jusqu'au théâtre du présent mais ne le modifie pas; lui donne un air, un parfum, un style -- pas davantage. C'est un lieu distinct, une pièce condamnée; défense d'entrer. Reconnaître qu'elle existe dans sa différence et son isolement, étrangère à nous, n'est pas si évident car c'est de notre passé qu'il s'agit. Ce qu'elle renferme, c'est la part de notre existence que le temps a aboli et qui revient -- car elle revient bien sûr, mais souveraine et indifférente.

A l'occasion des photos du voyage de K2L le long de la côté Ouest, cette scène m'est apparue très vivement. Parce que c'était mon lieu et que soudain, cela ne l'était plus. Par le temps d'abord, j'en étais expulsé : le Los Angeles actuel s'interposait entre moi et la ville que j'avais connue. Je passais chaque jour devant une inscription de UCLA mais je ne pense pas que ce fût cette inscription devant laquelle pose un tigre en peluche. Je veux bien croire qu'il s'agisse de la même pierre, de la même brique mais, quand l'une participait en silence au décor de ma vie californienne, aux événements de ce moment-là, l'autre appartient à un tout autre registre : elle fait sens, elle rappelle, elle est le signe bavard de la première, elle ironise : "Nevermore". Deux pierres donc, dont l'une m'est à la fois évoquée et interdite par l'existence même de l'autre.

La photo n'arrange rien : toujours cet écran que l'image intercale entre la mémoire et le référent. Je m'étais promis, il y a longtemps, de ne jamais prendre de photo de mes voyages -- un serment largement renié -- parce que je supportais mal l'écart qui apparaissait à l'issue de mes vacances entre le souvenir encore vivace et sa fixation sur pellicule. L'écrit abrite davantage de failles, de passages entre les caractères par lesquels on peut rejoindre la matière (le corps, l'émotion). Le diaporama de K2L a donc eu, pour moi, quelque chose d'un nouveau recul de mes trois années californiennes, une manière d'étioler, de signes (photographiques) en signes (matériels), leur réalité. Assister au devenir-signe de son vécu est une expérience qui borde la mélancolie.

Et puis, pour finir, dernier exil : la présence de Lola, de Karim et de Léo aux lieux-mêmes de mon séjour, leur présent supplantant mon passé, le recouvrant d'un voile supplémentaire; d'une mesure encore, leurs sourires l'assoupissent et l'enterrent. Un geste d'évacuation finale.

Mais.

Mais, au bout de ce parcours, mes trois années californiennes font retour. Dans le même mouvement par lequel leur voyage me dit l'étrangeté de mon propre passé, il trouve la voix unique pour le rappeler. Ce n'est pas une affaire de mots : nulle formule ne ramène à la vie une pierre deux fois, trois fois ensevelie. C'est une intonation, un air, un parfum, un style. Le langage se manque pour en témoigner justement.

De ce Los Angeles-là, rien ne se communique sinon par sympathie. Il n'y a aucun récit à raconter mais un effet sensible à transmettre. On ne le partage que par amitié et à condition de l'aimer. Cela se passe en marge du langage, par affinités : affinité de la ville à soi; affinité d'eux à moi. Aimer une même chose n'est pas une affaire d'impressions échangées mais, d'abord, une question de confiance : il faut croire en des raisons inexprimables, s'engager autour d'un regard. Karim et Lola auraient été déçus par Los Angeles, je n'avais rien à en dire. Ils l'aiment au contraire : je peux rêver que ce qui les y attache tient de la même scène obscure qui chuchote en moi et m'y accroche. Ma ville silencieuse revient par leur entremise.

Ce qu'ils ramènent en dépit d'eux-mêmes, ce sont des sensations assourdies, des égarements profonds, des mémoires brisées. Quelques mots peuvent les désigner, sans espérer pour autant les atteindre : le parfum d'essence et de végétation le soir, le vent entre les tours sur Wilshire Blvd, des doigts qui se cherchent une nuit sur la plage à Venice, "N'aie pas peur", mon émerveillement en découvrant les longues perspectives les premiers jours, les relents sucrés de la bière dans les pubs, la présence familière des collines de Beverly et de Bel Air, toujours. Toute une scène étrangère qui remonte le long des voies de l'amitié.

Le passé est une force d'expulsion : on n'arrête pas d'en être refoulé. Barbara (plutôt qu’Heidegger) : dans « Drouot », l’aspiration quasi-blanche au début du vers « Hagarde, elle sortit de la salle des ventes » m’étourdit à chaque écoute, car j’y entends comme le souffle du bannissement, le mouvement expéditif par lequel expirent les moments abolis et nous essoufflent la disparition de nos souvenirs. A la condition d’un voyage amical pourtant, ils peuvent être ranimés. Par une étreinte silencieuse, ils font amicalement retour.

mardi 30 mars 2010

One Year Later

From PARIS to SAN FRANCISCO, en passant par TAPEI, par NEW YORK, par CHIMAY

HAPPY BIRTHDAY LEONIE!

jeudi 25 mars 2010

invitation


comme hier il faisait beau, je me suis dis que j'irais bien à la campagne demain. donc demain ou plutôt samedi matin c'est campagne. Seine et marne , la gare c'est Montereau 45 mn de le gare de l'est 7€ environ , jardin, soleil ? feu cheminée, wii jeux , manger pas de peinture et bien venue à vous, voilà. Par la route c'est quelque part en direction de provins A5 N19 un truc hyper simple max une heure de la porte bagnolet. C'est pas Chimay , mais c'est une belle maison avec un bo jardin

le bon jour au bon moment


voilà! et bravo tu portes tes 20 ans à merveilles ! non ce n'est pas l'anniv de marie james ni même de Marie Jacob ni aucune Marie d'ailleurs . Seule toi JP tu me comprends bon anniversaire JP !

procrastiner ?


Ce matin à mon reveil France inter annonçait :" Aujourd'hui, c'est la journée mondial de la procrastination" Et là moi j'adore France inter . Une journée mondial pour mieux procrastiner, c'est BÔ! Et pour être sûr de bien le faire, je le conjugue à tous les temps. Même si il est vrai que procrastiner au futur perd un peu son sens. Allez Julie, et les autres procrastinons ensemble!

mardi 23 mars 2010

Morgause !


Donc ça y est: le livre de Morgause est enfin en vente dans toutes les bonnes librairies métropolitaines ! Youpi! Ainsi si vous souhaitez :
  • soutenir les petits éditeurs indépendants,
  • inculquer à la jeune génération des idées antisexistes (spécialité des éditions Talents Hauts),
  • avoir une idée de cadeau pour un enfant de 8 à 12 ans
  • ou flamber parce que vous connaissez l’illustratrice du livre
je vous invite à acheter ce petit roman rigolo ! et pas cher! 7,90€ !

PS : Accessoirement, si le livre se vend un peu, cela aiderait à ce que je puisse leur proposer un nouveau projet… ce qui me remplira de joie ! voilà voilà…

jeudi 18 mars 2010

Invitation

Quand?
Le week-end du 23 avril, et alentours
Où?
A Chimay, les pieds dans l'herbe sous le cerisier en fleurs
Qui?
Tous ceux qui veulent et les autres!
Quoi?
Comme d'hab', pétanque, ciné, fromages, vins, cuisine, feu, bouquin, thé, ping pong, badmington, tarot, prière oecuménique, vaudou, spéculation financière, saut à l'élastique, naturisme, rodéo-tuning, plongée sous-marine, séminaire de géostratégie, beach volley, team management RH, kite surf, mécanique de pointe, pêche au gros, forum social et toute autre suggestion (accessoirement peinture, mais c'est pas obligé...)

dimanche 7 mars 2010

le beau rubio

Pour ceux qui n'ont pas eu le bonheur de passer leur samedi soir devant leur télé, ou ceux qui sont trop loin pour lire Gala, Voici ou Diez minutos...
Un Seb tout sourire est bien passé à la télé, histoire de recevoir deux Victoires de la musique d'un coup et de jouer dans un Zénith plein à craquer (accessoirement, Izia aussi!).
Amusant et émouvant.

dimanche 21 février 2010

happy


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de M.J , enfin je crois. Je suis pas complétement sûr mais presque et comme elle ne veut pas que ça se sache et que moi je respect son souhait je ne cîte pas son nom, vous l'aurez remarqué. Donc bon anniversaire M...
Bien sûr vous ne savez pas qui est M.J et vous vous demandez pourquoi je prends la peine de publier un post sur ce blog. Mais même sous la torture je ne parlerai pas. Mais si M passe par là elle saura que je lui souhaite pleins de belles choses pour cette nouvelle année. BON ANNIVERSAIRE M !

mardi 16 février 2010

Pantin 14/02/2010 15h50

Ce que l'image ne montre pas, c'est le fabuleux pot-au-feu de Sylvia, celui après lequel vous ne mangerez plus jamais de pot-au-feu (pardon maman), celui qui vous fait déguster de la queue-de-boeuf, qui vous apprend des nouveaux mots d'anatomie bovine, celui qui se boit avec un peu de vin rouge sous le soleil pantinois (eh oui!), celui qui rend les cartons plus légers, celui qui vous fait oublier la piscine et le nouvel an chinois, celui qui vous tire du lit à 14h30, celui qui réveillerait Marguerite de Valois, celui qui séduirait un grimpeur agile...
Et un bouillon savoureux!
Et des petit légumes dorés et confits, onctueux à souhait!
Et des os à moelle sur du pain grillé croustillant et parfumés!

Et en dessert: du bavoir de Léonie! Raffiné, exquis...


vendredi 5 février 2010

Bichat, 6/01/2010, tard dans la nuit.

Please join me in welcoming Marianne to the world !

Marianne is graciously born last wednesday (or last tuesday). She has worked with her parents Cyrille and Charlotte (mainly her mother, to be true) for a little less than 9 months. Most of her time has been spent sleeping and eating (and, occasionaly, jumping). She has no previous experience in being (a very short resume indeed but she is willing to learn). Her hobbies includes sleeping, sucking, farting, burping and poopooing.

mardi 26 janvier 2010

gravats ou inauguration : this is the question


Ah ! mais si vous êtes motivés pour faire des travaux, il y a aussi l’aménagement de la nouvelle chambre de la Joussetière ! Lambris, plancher, restauration du mur, peinture… c’est pas le boulot qui manque !!! mais sinon vous pourrez toujours venir à l’inauguration qui aura lieu au printemps prochain pour un week-end « barbeQ-bière-badminton-chaise-longue-feu-de-cheminée » ! ça sera certainement moins fatigant !

mardi 19 janvier 2010

Chimay 08/01/2010, 12h30


C'est ceux qui sont restés qui profiteront de ces nouveaux rayons de soleil...
Et aussi ceux qui reviennent...
Bienvenue Julie dans nos fraîches contrées.
On mitonne une petite soul session chez la Queen de Pantin samedi soir, en attendant une bonne flambée autour d'un plateau de fromages à Chimay.

mardi 5 janvier 2010

voeux 18


Et voilà une photo de chez nous pour fêter la nouvelle année!

(S'adresser à Lola pour la traduction...)